En Hongrie, la Pancho Aréna est sûrement l’un des plus beaux stades que vous n’ayez jamais vu

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Mi-cathédrale, mi-stade de foot, le stade du Puskás Akadémia semble venu tout droit d’un autre monde.

Bien plus beau que le Vélodrome de Marseille, plus majestueux que le Camp Nou à Barcelone, le stade du Pancho Aréna en Hongrie se démarque par son architecture extravagante et design, de quoi faire pâlir d’envie tous les joueurs du monde (bien qu’il n’ait qu’une maigre capacité de 3 500 places).

Situé à 40 kilomètres de Budapest, dans le petit village de Felcsút, le stade se situe précisément à l’endroit où fut créée la première institution hongroise de formation au football en 2004. Désormais, c’est ici qu’évolue l’équipe de première division hongroise, le Puskás Akadémia FC.

À l’origine de ce projet faramineux, on retrouve Imre Makovecz, un architecte hongrois de renommée mondiale ayant dessiné les premiers plans du stade dès 2008. En 2011, Tamás Dobrosi retravaille le projet. Il garde l’esprit de son prédécesseur tout en «honorant le legs et la mémoire de Ferenc Puskás», footballeur hongrois mondialement reconnu.

Le nom du stade est d’ailleurs une référence directe au joueur, «Pancho» étant son surnom lorsqu’il évoluait au Real Madrid où il a notamment été élu meilleur buteur d’Espagne à quatre reprises.

Sanctuaire du foot hongrois

Une immense coiffe en bois surgit au-dessus des tribunes, donnant au lieu une allure de cathédrale. Pour ce faire, les architectes ont uniquement utilisé des matériaux primaires. 2 000 mètres de cubes en bois ont été assemblés et recouverts d’ardoise naturelle.

En tout, sept mois ont été nécessaires à la construction de ce toit. Et pour cause, Makovecz souhaitait offrir aux supporters un stade extravagant, comme nulle part ailleurs dans le monde du sport. On peut dire que le défi est relevé.

En prime : dans un petit musée adossé au stade, sont exposés les souvenirs de Puskás. On y retrouve, entre autres, des reliques célébrant les victoires de la Hongrie face à l’Angleterre en 1953 et 1954, des coupures de journaux, son maillot du Real Madrid et autres trophées…

 

Source: Konbini sports

Auteur: Emma Couffin

Photographie: The Sportsman

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